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Mon Tableau à Moi!
17 janvier 2014

Le Street Art ça ne s’achète pas!

Et si une nouvelle mode était en train d’apparaître dans le monde de l’art, et si cette nouvelle mode venait de France... Le street art, le street art, tout le monde veut du street art, mais le street art ça ne s’achète pas.

En 2009, il obtenait ses lettres de noblesse avec l’exposition TAG au Grand Palais, et depuis le graffiti est passé du statut de gribouillage de petit délinquant à celui d’oeuvre recherchée. Le truc fun avec le street art, c’est le goût pour le subversif de ses artistes, et le peu d’intérêt qu’ils accordent aux galeries (comme ça doit les énerver les galeries...). 

exposition-tag-graff-grand-palaisExposition TAG, Grand Palais, 2009, Paris

Prenons par exemple Banksy, c’est l’un des artistes les plus connus, mais il semble que personne ne sache vraiment qui il est - Bansky c’est le Daft Punk du street art. Cet automne, histoire de faire un pied de nez au monde de la spéculation artistique, le grapheur installe incognito un stand de vente de ses oeuvres en pleine rue à New York. Un vieil homme jouait le galeriste au milieu des toiles avec un panneau indiquant un prix unique: 60 dollars. Résultat, le tout New York est passé devant sans reconnaître les oeuvres de l’artiste. Au final, ce sont des anonymes qui ont acquis les toiles sans réaliser la plus-value immédiate qu’ils remportaient dans leur caddie... Pour info, chacune des 8 (seulement!) toiles vendues sont estimées dit-on 160 000 euros. Arghh si seulement je m’étais baladée près de Central Park ce jour là... Mais passons, l’idée de Banksy était de se moquer des galeristes et de leur soi-disante connaissance de l’art. Pari tenu.

 

videobanksyUn vieil homme vend des toiles de Banksy 60$ à New York

Ce qui est sûr, c’est que le street art plaît. Et à en croire la longueur de la file d’attente devant la Tour Paris 13 en Novembre dernier, le street art plaît à beaucoup beaucoup de monde! Le projet Tour Paris 13, ce sont 100 des plus grands artistes du street art mondial qui investissent un immeuble destiné à la démolition. L’intérieur, l’extérieur, les appartements, les escaliers, tout est repeint à la bombe pour créer un univers hallucinant. Pendant un mois, l’immeuble était ouvert à la visite. A 10h du matin, il y avait déjà 5h de queue, et ça tous les jours! Madonna, Lady Gaga, Rihanna, on ne fait pas 5 heures de queue pour les voir (enfin je ne crois pas). Pas de doute, le street art plaît! 

La semaine dernière, les grapheurs New Yorkais ont réédité l’événement, mais cette fois de façon confidentielle et a priori beaucoup moins légale. Nom de code Surplus Candy. 43 artistes ont jeté leur dévolu sur un immeuble du East Village prêt à être démoli. Le lieu est resté secret jusqu’à Vendredi dernier où 400 happy few ont pu visiter l’immeuble et prendre des clichés pour la postérité (pour plus de photos, c’est par ici). L’immeuble devrait être détruit dans les prochains jours, mais Surplus Candy a créé le buzz et le street art échappe encore et toujours aux galeries...

 

tour-paris-13Tour Paris 13, Novembre 2013, Paris

David WalkerTour Paris 13,  David Walker, 2013, Paris

Mosko & AssociésTour Paris 13, Mosko & Associés, 2013, Paris

UriginalTour Paris 13, Uriginal, 2013, Paris

hanskySurplus Candy, Hansky, Photo by The Dusty Rebel, January 2014, New York City

Alice MizrachiSurplus Candy, Alice Mizrachi, Photo by The Dusty Rebel, January 2014, New York City

Icy And SotSurplus Candy, Icy And Sot, Photo by The Dusty Rebel, January 2014, New York City

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Commentaires
K
De la couleur, du graphisme, à l'intérieur, à l'extérieur....encore et encore....
K
De la couleur, du graphisme, à l'intérieur, à l'extérieur....encore et encore....
M
Merci, très intéressant !
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